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Le Pr Camille LOCHT, Directeur de recherche Inserm à l’Institut Pasteur de Lille, nous explique ses travaux sur un tout nouveau vaccin contre la Coqueluche en vidéo.
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Un nouveau vaccin contre la coqueluche porteur d’espoir dans la lutte contre l’asthme et d’autres pathologies respiratoires.
La coqueluche,
une maladie respiratoire très contagieuse+
La coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse causée par une bactérie, Bordetella pertussis.
Chez le nourrisson, elle peut entrainer des complications pulmonaires et neurologiques graves, voire mortelles.
A l’échelle mondiale, on compte environ 16 millions de cas de coqueluche par année dont 195 000 qui entraînent un décès chez les enfants de moins de 5 ans. La contamination s’opère par voie aérienne lors de contacts directs avec des personnes infectées, généralement entre les membres d’une même famille. Tous les pays sont concernés. Or si les vaccins actuels restent très performants, ils n’empêchent pas la transmission. Malgré les taux élevés de vaccination, les épidémies de coqueluche persistent partout dans le monde
Le développement d’un
nouveau vaccin à l’Institut Pasteur de Lille+
Le développement d’un nouveau vaccin à l’Institut Pasteur de Lille
Le développement de ce nouveau vaccin à l’Institut Pasteur de Lille, appelé «BPZE1», a pour objectif de pallier les défauts des vaccins actuels pour mieux lutter contre ces épidémies.
Ce vaccin dit «vivant atténué» a pour particularité de s’administrer par voie nasale et ainsi de mimer les modes de transmission et de colonisation naturels de la bactérie au niveau des muqueuses des voies respiratoires. L’immunité induite est donc plus forte à ce niveau. Comme l’explique Camille Locht « le profil bénéfice/risque du vaccin BPZE1 est favorable. Une seule administration nasale permet d’induire sans danger, et avec une bonne tolérance, une immunité forte et durable ».
Mais les atouts de ce nouveau vaccin ne se limiteraient pas à la seule lutte contre la coqueluche. Tout comme il a été observé (et démontré) que les populations ayant reçu le BCG (vaccin universel contre la tuberculose mis au point en 1921 à l’Institut Pasteur de Lille par Calmette et Guérin) bénéficient d’effets protecteurs non spécifiques contre d’autres maladies, les chercheurs ont noté sur un modèle in-vivo que le vaccin nasal de la coqueluche protège de façon non spécifique contre une infection létale à pneumocoque, mais aussi contre la grippe. Un article publié dernièrement a démontré, in-vivo, qu’il protège également contre l’asthme allergique, avec un effet thérapeutique même chez les sujets qui sont déjà asthmatiques.
Des recherches porteuses
d’espoir+
La coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse causée par une bactérie, Bordetella pertussis.
Chez le nourrisson, elle peut entrainer des complications pulmonaires et
neurologiques graves, voire mortelles.
A l’échelle mondiale, on compte environ 16 millions de cas de coqueluche par année dont 195 000 qui entraînent un décès chez les enfants de moins de 5 ans. La contamination s’opère par voie aérienne lors de contacts directs avec des personnes infectées, généralement entre les membres d’une même famille. Tous les pays sont concernés. Or si les vaccins actuels restent très performants, ils n’empêchent pas la transmission. Malgré les taux élevés de vaccination, les épidémies de coqueluche persistent partout dans le monde.
Le développement d’un nouveau vaccin à l’Institut Pasteur de Lille
Le développement de ce nouveau vaccin à l’Institut Pasteur de Lille, appelé «BPZE1», a pour objectif de pallier les défauts des vaccins actuels pour mieux lutter contre ces épidémies.
Ce vaccin dit «vivant atténué» a pour particularité de s’administrer par voie nasale et ainsi de mimer les modes de transmission et de colonisation naturels de la bactérie au niveau des muqueuses des voies respiratoires. L’immunité induite est donc plus forte à ce niveau. Comme l’explique Camille Locht « le profil bénéfice/risque du vaccin BPZE1 est favorable. Une seule administration nasale permet d’induire sans danger, et avec une bonne tolérance, une immunité forte et durable ».
Mais les atouts de ce nouveau vaccin ne se limiteraient pas à la seule lutte contre la coqueluche. Tout comme il a été observé (et démontré) que les populations ayant reçu le BCG (vaccin universel contre la tuberculose mis au point en 1921 à l’Institut Pasteur de Lille par Calmette et Guérin) bénéficient d’effets protecteurs non spécifiques contre d’autres maladies, les chercheurs ont noté sur un modèle in-vivo que le vaccin nasal de la coqueluche protège de façon non spécifique contre une infection létale à pneumocoque, mais aussi contre la grippe. Un article publié dernièrement a démontré, in-vivo, qu’il protège également contre l’asthme allergique, avec un effet thérapeutique même chez les sujets qui sont déjà asthmatiques.
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Des recherches porteuses d’espoir
« Il serait très intéressant de pouvoir démontrer chez l’Homme que l’on obtient grâce au vaccin une protection non spécifique hétérologue comme sur l’asthme par exemple, tant le nombre d’individus souffrant de cette maladie chronique est important. »
Le Pr Camille Locht travaille à l’Institut Pasteur de Lille depuis plus de 30 ans. Il en a été le Directeur scientifique pendant 10 ans, et développe le nouveau vaccin nasal plus efficace contre la coqueluche.
D’autres recherches menées à l’Institut Pasteur de Lille dans le modèle BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) démontrent une protection grâce au vaccin nasal contre la coqueluche.
Si les financements sont trouvés pour poursuivre les études chez l’Homme, ce nouveau vaccin nasal serait porteur d’espoir dans la lutte contre l’asthme et bien d’autres pathologies respiratoires.
« Il serait très intéressant de pouvoir démontrer chez l’Homme que l’on obtient grâce au vaccin une protection non spécifique hétérologue comme sur l’asthme par exemple, tant le nombre d’individus souffrant de cette maladie chronique est important. »
Le Pr Camille Locht travaille à l’Institut Pasteur de Lille depuis plus de 30 ans. Il en a été le Directeur scientifique pendant 10 ans, et développe le nouveau vaccin nasal plus efficace contre la coqueluche.
D’autres recherches menées à l’Institut Pasteur de Lille dans le modèle BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) démontrent une protection grâce au vaccin nasal contre la coqueluche.
Si les financements sont trouvés pour poursuivre les études chez l’Homme, ce nouveau vaccin nasal serait porteur d’espoir dans la lutte contre l’asthme et bien d’autres pathologies respiratoires.
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N’hésitez pas à contacter le responsable de la relation mécènes. Léa Dessaigne:
03 59 31 74 12 – lea.dessaigne@pasteur-lille.fr
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• L’IFI, qu’est-ce que c’est ?
Depuis le 1er janvier 2018, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a été remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Seul sera imposé le patrimoine immobilier non affecté à l’activité professionnelle du propriétaire, c’est à dire : biens et droits immobiliers détenus en direct ; parts de sociétés à prépondérance immobilière (SCI, SCPI) ; organismes de placement collectif immobilier (OPCI) ; parts de SCPI et OPCI à prépondérance immobilière détenues via un contrat d’assurance-vie.
• Comment devrai-je faire ma déclaration ?
Le remplacement de l’ISF par l’IFI a simplifié la procédure. Il n’y a plus de différences dans les modes de déclaration en fonction de la valeur des patrimoines, tous les redevables de l’IFI devront déclarer sur le formulaire 242.
• Et si je ne suis pas redevable de l’IFI ?
Vous pouvez bien sûr toujours effectuer un don dans le cadre de l’impôt sur le revenu et bénéficier d’une réduction fiscale de 66 % de son montant, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable (l’excédent peut être reporté sur les 5 années suivantes).
• Comment faire un don à Institut Pasteur de Lille ?
– Par courrier en adressant votre chèque à :
Institut Pasteur de Lille service dons et legs
1 rue du professeur Calmette BP 245 – 59019 Lille Cedex – France
– En ligne à l’adresse suivante en cliquant
ici
• Quand recevrai-je mon reçu fiscal ?
Si vous effectuez un don IFI par chèque, le reçu fiscal vous sera adressé par courrier dans un délai de 2 à 3 semaines. Si vous l’effectuez en ligne, il vous sera envoyé directement à votre adresse mail. Votre reçu fiscal ne devra pas être joint à la déclaration mais simplement conservé en cas de contrôle.
- • L’IFI, qu’est-ce que c’est ?
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